France
Véronique ALMARINE
«L’ombrage», une œuvre lumineuse au contraste intense qui attire et surprend le regard.
Une scène champêtre et poétique où courent à profusion, herbes folles et fleurs sauvages, sous la bienveillance d’un arbre tutélaire qui protège de son couvert, la fraîcheur du sol.
Les accents naturels et veloutés de l’encre de Chine restituent subtilement les senteurs de végétation séchée et de terre chaude, d’un bel après-midi d’été, sublimées par l’ombre fraîche des ramages.
Les forts contrastes entre les différents plans de l’œuvre accentuent les jeux de lumière vive et d’ombre douce. C’est une invitation à la rêverie, à savourer l’instant paisible et éphémère d’un repos que l’on s’accorde à l’ombre, en se déconnectant de l’agitation quotidienne.
Sous l’ombrage, le temps se suspend, tout uniment rythmé par la symphonie ailée des insectes butineurs et des oiseaux chanteurs.
L’effervescence de la nature s’oppose au tumulte urbain, sereinement.