CHROMATICS, c’est un groupe comme il n’en existe qu’un. Un terrain libre, un manifeste à ciel ouvert, un concentré de lumière pure et de pigments en feu. Ici, la couleur est reine, et elle ne chuchote pas – elle crie, elle danse, elle cogne, elle respire.

Pour cette 4e édition, j’ai réuni plus de 50 artistes – plus 7 sculpteurs –, tous choisis avec soin, exigence et instinct. Ce que je cherche ? Des œuvres qui tiennent debout par la couleur, qui vibrent, qui se risquent, qui osent la composition comme on ose la vérité. Je ne veux ni tiédeur, ni gris domestiqué : je veux de la pulsation, de l’équilibre instable, du souffle.

CHROMATICS, c’est le berceau du chromatisme, un mouvement en marche. Un mot, un monde, une idée : faire de la couleur le langage premier, un alphabet sensible et sauvage. Et le public commence à le comprendre. La presse en parle. Le mot circule. Il est vivant. Et cette année, nous exposons place de la Concorde, sur 4 000 m² autour de l’obélisque. Rien que ça. Le cœur de Paris, pour un cœur qui bat très fort. La section rayonne, déborde, s’étire, s’affirme. Elle devient ce qu’elle devait être : un choc chromatique, une énergie collective, un laboratoire en plein jour.

CHROMATICS, c’est un groupe fier, libre, indompté. C’est un bain de lumière, une claque pour les rétines, une fête pour les nerfs optiques. C’est un coup de foudre coloré. Et ce n’est que le début.