Le mot du parrain : Tout d’abord, je tiens à remercier Jean-Christophe Lévêque, Président, ainsi que l’ensemble des membres de la Société du Salon d’Automne pour cette invitation. Je suis honoré que le cinéma soit associé à cet événement via mon parrainage. De fait, mon expérience de production au sein de la société de financement Cinémage que je dirige (associée à la production de 600 films et séries) m’a convaincu que l’industrie du cinéma gagne immanquablement à rester connectée à l’ensemble des pratiques artistiques et à s’ouvrir aux imaginaires les plus fertiles, d’où qu’ils proviennent. A travers mon activité d’auteur et réalisateur (trois films et deux romans graphiques), j’ai fait en sorte de travailler avec des artistes issus non seulement du cinéma et du théâtre, mais aussi de la musique, des arts forains, de la danse ou de la bande dessinée. J’ai pu constater que ces rencontres d’univers et de techniques sont toujours stimulantes et propices à l’émergence d’œuvres singulières. Pourtant, les opportunités de rencontres interdisciplinaires sont rares. Je me réjouis donc à l’idée d’échanger lors du Salon d’Automne avec des artistes représentant différentes facettes contemporaines de la peinture, du dessin, de la photo, des arts numériques ou de la sculpture. Enfin, je salue l’attention spéciale portée par le Salon aux artistes émergents. Plus de 50% des films que j’ai accompagnés en production depuis 20 ans ont été réalisés par des réalisateurs.trices dont c’était la première ou seconde œuvre. Cinémage a par exemple soutenu Justine Triet, sur ses 4 premiers films, jusqu'à sa Palme d’or au Festival de Cannes pour Anatomie d’une chute. C’est un plaisir de repérer et suivre un artiste prometteur et voir son talent se déployer. C’est surtout un défi, que le Salon relève avec générosité, curiosité et sensibilité à travers sa programmation. Cet engagement est d’autant plus précieux que, comme l’enseigne l’histoire du Salon d’Automne, nombre des artistes aujourd’hui canonisés ont débuté dans les marges. Au plaisir de vous retrouver prochainement ! Yann Le Quellec

Un zeste de banjo, un soupçon de tuba, une pincée de clarinette et de sax, un émincé de batterie, quelques centilitres de trompette et de trombone… le tout dans un shaker, secouez vivement… et servez frappé. Oui, il faut savourer H.S.O, un délicieux cocktail musical aux accents de jazz dixieland, qui fait revivre l’ambiance de Saint-Germain-des-Prés, en jouant les succès de Sidney Bechet, de Louis Armstrong, en passant par Boris Vian, Charles Trénet… et tant d’autres qui ont fait danser les Parisiennes du Tabou, du Lorientais, du Caveau de la Huchette… HSO, ça joue, ça chante et ça swingue ! L’abus du Hot Swing Orchestra est conseillé.

Cabu dessine. Tout le temps. Partout. Et bien sûr dans les festivals de jazz qu’il parcourt pendant 50 ans. De ses milliers de caricatures, 22 ont été subliméaes en tableaux. Pas de chronologie, pas d’histoires, rien que des « sur le vif » spontanés, et agrandis pour magnifier la force de son art, de son génie du trait.